La protection de la faune et de la flore tropicales est au cœur du projet Tropicalia et se concrétisera :
- En participant et favorisant les projets de protection et sensibilisation au travers de sa future fondation.
- En devenant un centre de conservation et de reproduction pour certaines espèces menacées dans le but de leur réintroduction dans le milieu naturel.
- En finançant des programmes de recherche.
L’équipe de projet a déjà concrétisé des partenariats avec notamment le CNRS de Cayenne et l’ONG uptogreen.
Une série de 4 épisodes tournés en Equateur en 2021 a démontré l’intérêt de l’élevage des papillons pour la préservation des forêts tropicales. L’achat de ces chrysalides et l’économie durable qui en découlent permet d’éviter la déforestation :
Comme indiqué, il n’y aura pas d’éclairage spécifique du dôme. La période de visite respectera la photopériode, il n’y aura donc pas de pollution lumineuse de la serre.
Tropicalia s’insère entre un hôpital et une zone de bâtiments tertiaires sur une ZAC. Les zones naturelles se situent à plusieurs kilomètres du projet.
Il n’y a pas d’impact visuel du projet vis-à-vis de ces espaces, ce qui dans un second temps a été validé par la MREA suite à la demande du permis de construire modificatif.
Voici les retombées en termes d’emplois :
Des emplois directs :
- 145 emplois directs liés à l’équipe opérationnelle, la restauration, la boutique, le nettoyage et la maintenance.
Des emplois indirects (source SNELAC) :
- 238 emplois indirects liés à la demande en matière de restauration, hôtellerie, tourisme, fournisseurs, divers…
Des emplois liés à la construction (2 ans) (source entreprises de construction):
- 192 emplois locaux lissés sur la période de construction (bâtiment, dôme, aménagement intérieur)
Soit 383 emplois au total.
Les salaires respecteront la grille de la convention collective des parcs zoologiques.
Les retombées économiques pour le territoire :
Retombées économiques directes :
- Recettes fiscales (impôts)
- TVA
Retombées économiques indirectes
- 1 € dépensé = 3 € de retombées économiques sur les communes (source SNELAC)
- Une augmentation des nuitées (l’hôtellerie, gites BandB) sur notre territoire.
- Une augmentation de la fréquentation dans la restauration
- Attractivité du territoire : Synergies avec les offres touristiques existantes
Quelques exemples :
- Zoo de Beauval : 47 €/habitant sur le territoire, soit 71 millions pour la région centre en 2018
- Selon l’étude TNS Sofres de 2011 les retombées économiques de Nausicaa sur le Boulonnais sont de 70 euros/an par visiteur (soit plus de 45 millions d’euros par an.)
Nos projections pour Tropicalia :
- 35 millions d’euros par an de retombées économiques sur la côte d’opale dès la première année d’ouverture.
Les financeurs de Tropicalia sont des d’entrepreneurs de la région dont la majorité sont résidents sur la côte d’opale. Il s’agit d’acteurs économiques en lien ou non avec le tourisme qui ont une parfaite connaissance du territoire et qui œuvrent pour le bien de la communauté.
Cédric Guérin a créé la société en 2016 et s’est entouré rapidement de ses deux premiers associés. Ces trois personnes ne sont pas fortunées. Ils ont investi leurs économies et se sont endettés par conviction pour ce projet afin de démontrer que l’on peut encore entreprendre et développer des projets en cohérence avec le territoire et les enjeux de notre temps.
Une grande partie du financement du projet proviendra de banques et fonds d’investissement. Une aide sous forme de subvention permettra de financer le surcout de la solution innovante pour le chauffage et le refroidissement. Ceci permet au projet de développer une solution 100% énergie renouvelable.
Le projet Tropicalia n’a pas vocation à sensibiliser et à protéger uniquement la nature tropicale. La protection de la biodiversité locale est essentielle. On remarque trop souvent de la part des associations de protection de la nature un manque de moyen financier et humain pour entreprendre de vraies actions de protection.
Tropicalia ambitionne des actions au niveau local dans la protection de la nature et de la biodiversité :
- En participant et favorisant les projets de protection et sensibilisation au travers de sa future fondation.
- En devenant un centre de conservation et de reproduction pour certaines espèces menacées dans le but de leur réintroduction dans le milieu naturel.
- En finançant des programmes de recherche.
- En développant des partenariats stratégiques avec des acteurs locaux et régionaux.
- En proposant à ses visiteurs de devenir des acteurs de la réintroduction des insectes pollinisateurs (papillons, abeilles solitaires, etc.)
Des propositions de partenariats avec les associations de protection de la nature au niveau local ont déjà été proposées mais sans retour pour l’instant.
Tropicalia est un projet novateur qui s’inscrit dans le besoin urgent de protéger notre planète en proposant des innovations technologiques. Les besoins en chaud et en froid jour par jour du projet ont été modélisés avec le CSTB de Nantes qui fait référence en France.
Le système de recyclage de chaleur est une véritable innovation. La combinaison du système Terraotherm avec les propriétés du double-dôme permettra de stocker et d’exporter de grandes quantités d’énergie sous forme d’eau chaude. Créer la plus grande serre tropicale au monde positive en énergie dans le nord de la France permettra de mettre en lumière notre solution alternative aux énergies fossiles. Tropicalia ne sera pas un “projet climaticide”. Bien au contraire, l’ambition est de promouvoir une technologie vertueuse pour le climat vers d’autres installations similaires en Europe et dans le monde (serres horticoles et maraîchères).
Au printemps 2020 nous avons obtenu la labellisation REV3 Hauts-de-France : Nous sommes considérés comme étant un projet s’inscrivant dans la transition énergétique mais aussi une solution d’avenir.
Il est important de rappeler qu’il existe de nombreuses serres Tropicales en France et en Europe depuis la fin du XVII siècle. A ce jour, il n’y a pas eu de désastre écologique. Concernant les risques de dissémination des espèces animales :
- Les accès seront sécurisés par des sas
- Les ouvertures de ventilation par des grilles
Ces mesures seront validées par l’autorité compétente en amont de l’ouverture au public.
De plus, il est important de préciser qu’aucune espèce animale ou végétale de Tropicalia ne pourrait survivre sous nos latitudes puisque la température descend en dessous de 10°C ; De plus, les besoins spécifiques de ces espèces ne sont pas compatibles sur nos latitudes même pendant la période estivale.
La tentation de nuisance de certains visiteurs a été prise en compte comme c’est le cas dans l’ensemble de parcs zoologiques en France. La surveillance se fera à différents niveaux :
- Surveillance des visiteurs par le personnel zootechnique et les soigneurs
- Surveillance du personnel de sécurité à l’entrée et en sortie du site
- Système de vidéosurveillance
L’hypothèse de vol des espèces dans une enceinte fermée n’est pas envisageable comme dans un parc animalier plein air. Les systèmes anti-intrusion moderne ainsi que les rondes des personnels de sécurité seront effectuées en dehors des heures d’ouvertures.
L’accès à Tropicalia se fera par la création d’une bretelle d’accès au niveau de la RD303. Une campagne de mesure du trafic routier pendant la période estivale a été réalisée pour mesurer l’impact du projet à l’ouverture et pendant la phase d’exploitation (cf étude d’impact).
Cette étude a démontré l’absence d’augmentation des perturbations par le projet. De plus, cette étude a été réalisée avant la mise en service du tunnel sous la voie ferrée au niveau de la zone de la Laiterie avec la suppression des 2 feux tricolores.
L’accès au service des urgences de l’Hôpital du CHAM qui se situe à l’opposé de la ZAC ne sera pas affecté.
Il est important de comprendre qu’il n’y a pas d’avion affrété spécialement pour le transport des chrysalides de papillons. Les boites de chrysalides d’un volume d’une « boite de chocolat » et de quelques dizaines de grammes auront un impact carbone négligeable au regard des tonnes de marchandises transportées par l’avion.
Bien au contraire, l’économie et la protection des forêts liées au commerce des chrysalides a été mis en valeur au travers des films tournés en Equateur (la chaine Youtube TropicaliaOpale) :
- https://www.youtube.com/watch?v=Ngaw4NMNLZo
- https://www.youtube.com/watch?v=qxhekjJpyMY
- https://www.youtube.com/watch?v=06vuU0Bv-ZU
- https://www.youtube.com/watch?v=FDqx4qQdY9M
De plus, La totalité des espèces animales et végétales sont issues d’élevage. Les arbustes et arbres proviennent de pépinières et les plantes des murs végétalisés de boutures et graines produites en France. Les quelques animaux présents à Tropicalia proviendront des différents parcs zoologiques européens. Il n’y aura donc pas de prélèvement dans la nature.
Le transport des animaux sera assuré par des équipes de spécialistes. Il n’y a pas de complexités spécifiques pour le transport des animaux qui seront présents à Tropicalia, ce qui n’est pas le cas des requins marteaux.
Les autorisations pour la présentation d’espèces animales non domestiques sont très strictes et doivent être validées par les autorités compétentes. Les protocoles sanitaires concernant les animaux sont nombreux : Respect des quarantaines, test des animaux pour les maladies parasitaires et les zoonoses, etc…
Les oiseaux seront testés également pour la grippe aviaire entre autres. Les plantes doivent répondre également à des conditions strictes de quarantaine et phytosanitaires. De plus, l’équipe zootechnique de la serre sera complétée par des vétérinaires spécialistes Lillois qui assureront les tests en laboratoires, l’analyses des prélèvements, les suivis de prophylaxie et assureront un service de garde 24h/24h.
La MRAE dans son dernier rapport a soulevé ces questions auxquelles les équipes de projet ont répondu précisément, la MRAE n’a pas apporté d’objections à ces réponses :
Afin d’éviter toute contamination à la légionellose dans les aménagements intérieurs, des dispositifs actifs et passifs sont prévus pour assurer la qualité de l’eau :
- L’eau du réseau public sera utilisée pour une partie des installations.
- Les traitements particuliers sont :
– Cooling : eau adoucie + traitements UV, anti-légionellose
– Fog : eau adoucie et osmosée + traitements UV, anti- légionellose
– E.C.S : eau adoucie avec chocs thermiques programmables pour éviter tout risque de légionellose
– Eau de chauffage : eau adoucie + traitement filmogène complémentaire.
Précautions biologiques :
– Renouvellement d’air adapté
– Filtration de l’air
– Désinfection des réseaux à la mise en service
– Maintien d’une hygrométrie limitée par renouvellement d’air neuf
– Désinfection programmée des zones animalières
TERRAOTHERM souligne que l’émission de Legionella pneumophila par les installations de refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air est règlementée par le décret 2921- 20131224. Ce risque est encadré pour les systèmes faisant passer des microgouttelettes d’eau dans une masse d’air. Or le système TERRAOTHERM pratique l’inverse et fait barboter des bulles d’air dans l’eau. Ce procédé arrache des gouttelettes d’eau, trop massives pour être véhiculées par l’air qui retombent rapidement par gravité en raison d’une taille de 0,5 à 1 mm contre 10 micromètres dans les procédés classiques des tours aéroréfrigérantes.
Toutefois, afin de stopper tout risque d’une propagation de ces gouttelettes en dehors du système, les échangeurs TERRAO disposent également de chicanes barrières positionnées pour bloquer les gouttelettes qui pourraient s’arracher de la surface de barbotage située en bas de l’échangeur. Le gaz en sortie de TERRAO ne comporte donc que de l’eau sous forme moléculaire, sans aucune présence de gouttelettes ou de microgouttelettes.
En conclusion, le risque de transport des gouttelettes d’eau en sortie du système TERRAO est nul. TERRAO ne relève donc pas du décret 2921-201312245 et peut être utilisé en toute sécurité en remplacement des tours aéroréfrigérantes.
L’économie du projet post Brexit et post Covid semble encore plus favorable au regard des chiffres de fréquentation des parcs animaliers et autres parcs à thème. Ces chiffres sont disponibles auprès du SNELAC.
Le parc de Bagatelle réalise un début de saison estivale très supérieur à l’avant Covid ce qui indique que l’attrait des visiteurs est toujours bien présent et d’autant plus vers un projet qui regroupe écologie, innovation technologique, pédagogie et protection des espèces.
L’augmentation du prix des matériaux aura en effet un impact sur le prix du billet d’entrée. Cette inflation est générale et touchera l’ensemble des produits de consommations.
Le bilan carbone de la construction et de l’exploitation est en cours de réalisation par un bureau d’étude spécialisé. De plus, l’étude calculera les « compensations » réalisées par le projet et notamment au niveau des économies d’énergies « stockées » sous forme d’eau chaude.
Le bilan carbone dans un dossier ICPE2140 n’est pas demandé, il sera annexé pour une parfaite transparence du projet. Il est tout à fait pertinent de comparer le stockage de carbone d’une forêt tropicale sous une serre à une surface équivalente en culture céréalière. (L’activité photosynthétique d’une forêt ne dépend pas de son âge) Voici la comparaison :
Un hectare de culture de blé permet de stocker dans le grain et la paille environ 1,7 à 2,2 tCO2/ha/an.
Ainsi, le projet Tropicalia imperméabilisant 3,485 ha empêcherait le stockage annuel de 5,925 à 7,667 tCO2/an (Source : www.arvalis-infos.fr).
Il est évalué qu’un hectare de forêt tropicale est capable de stocker 235 t/CO2/ha/an, soit environ 100 fois plus de stockage pour la même surface. Ainsi, les deux hectares de serre permettraient de stocker jusqu’à 470 tCO2/an.
A noter par ailleurs, que les espaces verts présents sur les talus et les pourtours du parking seront traités en prairie permanente et en prairie de fauche. Cela constitue également un puit de stockage du CO2. Les prairies permanentes et les prairies de fauche permettent chaque année de stocker entre 0,74 et 0,67 tCO2/ha/an.
Ainsi, avec le maintien d’environ 4 hectares de prairie et d’espaces verts, le projet permettra le stockage de 2,68 à 2,96 t/CO2/an en plus des plantations tropicales de la serre et auquel il faudrait ajouter les plantations arborées qui seront disposées sur ces espaces verts, autour du parking notamment et qui séquestreront davantage de CO2. A l’heure du réchauffement climatique, Tropicalia démontre de façon claire sa contribution en s’engageant activement dans cette lutte.
L’information concernant l’aspect vertueux du système de chauffage a été diffusée via de nombreux supports (réseaux sociaux, website, journaux…). Il ne s’agit pas d’utiliser des énergies fossiles pour chauffer la serre, mais un système innovant de transfert de calories de l’air à l’eau.
Les équipes de Tropicalia ont réussi à concevoir une serre autonome pour ses besoins en chauffage et même productrice de chaleur excédentaire pendant plus de 6 mois de l’année.
Cette véritable innovation est possible grâce à la combinaison de la conception architecturale du dôme et du procédé «Terraotherm». https://terraotherm.com/. Le complément de chaleur sera apporté par la géothermie dont le procédé a été validé en 2021 suite au forage réalisé sur site.
Des ombrières solaires participeront également à l’alimentation des bornes de recharge des véhicules électriques et permettront d’alimenter en autoconsommation Tropicalia pour ses besoins journaliers.
Il ne s’agit donc pas de gaspiller de l’énergie mais bien de produire de l’énergie par l’intermédiaire du soleil et de l’énergie de la terre.
Dans le contexte actuel, les sources d’énergie proposées par Tropicalia sont une aubaine.
Oui, une étude en soufflerie réalisée par le CSTB de Nantes en 2019 a permis de valider les calculs des ingénieurs structure. Des vents avec des vitesses supérieures aux tempêtes ont été testés sur la maquette du dôme en condition réelle.
Le projet Tropicalia s’implante sur une surface d’un peu moins de 10 hectares sur une ZAC d’environ 70 hectares. Il est important de comprendre que la ZAC n’a pas été créée pour le projet Tropicalia et n’a pas fait l’objet de contestation au moment de sa réalisation.
Il est illusoire de penser que si Tropicalia ne voyait pas le jour l’agriculture ferait son retour. Un autre projet viendrait en remplacement comme initialement prévu.
Ces terrains constructibles ne peuvent redevenir des terrains agricoles, de nombreux travaux d’aménagements ont déjà été réalisés ce qui justifie un cout d’achat du m² bien supérieur à la valeur d’un terrain agricole. De plus, dans l’hypothèse d’un achat d’une parcelle sur la ZAC, la rentabilité d’une agriculture (bio ou non, céréalière, ou maraichère) ne serait pas tenable économiquement.
Les forets dont les papillons dépendent sont en voie de disparition partout dans le monde à cause de la déforestation. La déforestation pour l’exploitation du bois et la création de pâtures ou de culture pour les ruminants ou la production d’huile de palme a un impact important sur ces écosystèmes.
Le visionnage des films tournés en Equateur chez notre partenaire explique pourquoi l’achats des chrysalides permet indirectement la protection des forêts et donc de toute la biodiversité qu’elles renferment. Les 4 épisodes sont disponibles sur notre chaine Youtube TropicaliaOpale.
Nous vivons sur la même planète, nos actions de consommateurs occidentaux ont des répercussions sur les espaces naturels et la pollution de ces pays tropicaux. L’achat de ces chrysalides a un impact vertueux sur ces pays, c’est la raison pour laquelle Tropicalia s’engage en ce sens. Il s’agit d’une forme de commerce équitable comme il en existe beaucoup dans le monde aujourd’hui (café, cacao).
Les différentes études de marché réalisées mais également l’avis du comité régional du tourisme indiquent qu’il s’agit d’une synergie entre les différents sites et non pas une concurrence. Tropicalia permettra la transition d’un tourisme d’étape vers un tourisme de destination. Un tourisme en cohérence et en complémentarité avec le littoral de la côte d’opale et ses activités touristiques.
Ces aspects seront traités en détail pour chaque espèce dans le dossier environnemental et validé ensuite par les autorités compétentes.
Les besoins en eau de Tropicalia sont très faibles au regard de la dimension du projet. C’est la raison pour laquelle le projet entre dans la rubrique administrative “ déclaration” et non pas « autorisation » pour le prélèvement en eau de forage. Les besoins annuels de Tropicalia sont estimés à 47.000 mètres cube d’eau par an pour ses besoins :
- Arrosage des plantes par le dôme sous forme de “pluie”
- Arrosage des plantes par le sol.
- Compensation des évaporations des eaux des bassins.
- Renouvellement des eaux de bassins.
- Brumisation de certaines zones.
- Nettoyage divers.
La récupération des eaux de pluie par notre dôme représente un peu moins de la moitié de ses besoins en eau. Le prélèvement en eau de forage ne sera donc pas majoritaire.
Par comparaison le forage situé à 2 kilomètres pour les besoins des communes environnantes prélève environ 2 millions de mètre cubes d’eau de forage par an.
Nous estimons un recyclage d’eau supplémentaire via le système Terraotherm. En mode récupération d’énergie, la déshumidification condense l’eau qui sera récupérée pour être utilisée.
La consommation en énergie d’une piste de ski indoor nécessite une énorme quantité d’énergie électrique pour la production de froid. La serre Tropicale capte la chaleur générée par l’effet de serre, réalise un stockage pour combler ses besoins en chaleur pendant plus de 6 mois par an.
Le complément de chaleur durant la période hivernale proviendra de la géothermie c’est-à-dire la chaleur de la terre. La comparaison n’est donc pas possible.
C’est une méconnaissance de la mission des parcs zoologiques et des réussites accumulées depuis plusieurs dizaines d’années qui poussent à croire cela. La réalité est très différente ; Les parcs zoologiques au-delà de leurs missions de conservation, de pédagogie et de recherche, ont réussi non seulement à sauver de nombreuses espèces mais également à les réintroduire en milieu naturel avec succès.
La liste est longue, elle concerne des dizaines d’espèces plus nombreuses chaque jour : https://www.thezooscientist.com/conservation-programmes
Les projets de conservations auxquels participent les parcs zoologiques sont en partie consultables sur les sites de l’EAZA
et l’AFDPZ:https://www.eaza.net/conservation/ ; https://afdpz.org/conservation/
La probabilité d’une défaillance du forage est faible mais elle existe. Le risque d’un niveau de nappe incompatible pour le fonctionnement de la géothermie dans les années à venir est extrêmement faible au regard des risques « classiques ».
Ce sont par exemple le colmatage des crépines ou du forage lui-même et qui affecterait les débits d’eau. Nos ingénieurs ont sécurisé ce risque au travers de l’installation de pompes à chaleur Air-Eau. Dans l’hypothèse où le forage deviendrait non fonctionnel, l’aérothermie prendrait alors le relais.
Il n’y aurait donc pas de recours aux énergies fossiles quoi qu’il arrive.
La rentabilité des parcs animaliers n’est plus à démontrer, les chiffres de fréquentation augmentent d’environ 5% par an pour les parcs zoologiques et aquariums.
Les chiffres d’affaires sont également en net progression en corrélation avec la demande croissante du grand public pour ce type d’activité (source XERFI).
Le parc de Beauval est un bel exemple de réussite d’un projet privé dans ce domaine et les publications et reportages réalisés ces dernières années le démontrent parfaitement.
L’ouverture au public respectera ce qu’on appelle une phase de préexploitation c’est-à-dire une période d’acclimatation de la faune et de la flore. Cette période s’étale sur plusieurs semaines.
La photopériode sous les tropiques est d’environ 12h. En hiver sur notre littoral la photopériode est d’environ 8h en décembre-janvier soit 4h de moins pendant 2 mois et d’environ 9h30 en novembre-février soit 2h30 de moins. Pendant 8 mois sur 12 la photopériode est a minima la même que sous les tropiques.
Le retour d’expérience sur d’autres serres tropicales sur l’hémisphère nord n’indique pas d’effet délétère sur la faune et la flore. Un ralentissement de la croissance des plantes est noté mais compensé sur la période estivale.
En effet, l’implantation de Tropicalia préservera sur 10 hectares la qualité des eaux de la nappe phréatique en raison de l’absence d’engrais azotés utilisés pour les plantes, il en est même sur la question des pesticides, contrairement aux exploitations céréalières qui utilisent des engrais chimiques.
« Eden Project » fait partie des fleurons du tourisme des Cornouailles avec environ 1.2 millions de visiteurs chaque année. La période de noël n’est pas une période touristique dans les Cornouilles ce qui explique le nombre de visiteurs et le nombre de salariés.
La serre utilise le gaz pour chauffer l’air même si un projet de géothermie en grande profondeur est à l’étude. Fort de son succès Eden Project développe deux autres projets d’envergure au nord de Londres et en Asie.
Le plan de financement est un document qui regroupe le modèle financier, la répartition capitalistique ainsi que la participation des différents acteurs qui interviennent dans le financement : Fondateurs, Business Angels, fonds d’investissements, banques, subventions…Même si le plan de financement a évolué il est aujourd’hui figé. Les levées de fonds pour le financement du projet suivent une succession d’étapes dont toutes ont été réussies jusqu’à présent.
Suite au succès d’une première opération de financement participatif dont l’objectif était de créer une communauté, l’équipe a décidé d’ouvrir le capital en élargissant à une typologie de personnes à la recherche d’investissements « green » en s’adressant à Sowefund. L’engagement sur le démarrage de la campagne était bon avec 130.000 euros d’intention sur les deux premières semaines.
Néanmoins, durant cette période, des discussions sur les « droits de suite en succes fees » en faveur de la plateforme de Sowefund étaient en cours. La conclusion des échanges n’a pas permis de trouver une issue favorable sur le fait que 8% des sommes levées en dehors et après la campagne devait revenir à la plateforme. En effet, il n’était pas envisageable de rétribuer 8% des futures sommes levées pour le closing de l’opération. Sur les conseils de nos avocats d’affaires et des actionnaires nous avons décidé de mettre un terme à cette campagne.
Voici le principe des consommations en fonction des saisons :
- Pendant la période hivernale (2.5 mois) : La chaleur provient du recyclage d’une petite partie de l’effet de serre via les échangeurs Terraotherm et d’une grande partie du forage (à l’aide d’une pompe à chaleur Eau-Eau).
- Pendant les intersaisons (2.5 mois) : La chaleur générée par l’effet de serre n’est pas encore suffisante grâce au recyclage Terraotherm et nécessite encore un peu de chaleur en géothermie.
- Pendant la période estivale (7 mois) L’autonomie en chaud est complète grâce au Terraotherm qui recycle la chaleur en refroidissant la serre (avec un excédent d’eau chaude exportable). Le refroidissement provient donc du Terraotherm mais également de l’eau froide du forage (en échangeur à plaques) et d’un système complémentaire de PAC air-eau de sécurité en cas de fortes canicules.
Il s’agit donc ici d’un système 100% énergie renouvelable et qui a fait l’objet d’une modélisation numérique par les ingénieurs du CSTB de Nantes.
La source d’énergie pour le fonctionnement du système est électrique. La puissance nécessaire pour le fonctionnement journalier des installations en ombrières photovoltaïques a été dimensionnée pour répondre aux besoins électriques des installations la journée. Le stockage de chaleur le jour pour une redistribution la nuit permet de minimiser les consommations électriques sur le réseau Enedis durant la nuit.
Il est toujours difficile pour des néophytes de faire la part des choses entre du « vernis » et un réel bénéfice environnemental.
Malheureusement on remarque trop souvent dans certaines associations de défense de l’environnement un réel manque de connaissance scientifique pour juger de la pertinence d’éléments factuels. Le dogmatisme remplaçant souvent la raison.
Les autorisations pour la présentation d’animaux non domestiques doivent répondre à une série de critères :
- Les espaces de présentation pour chaque espèce doivent répondre à un cahier des charges international mis en place par les spécialistes qui font référence (surface par animaux, zone de repos, enrichissement des espaces, alimentation etc…)
- Un encadrement par des professionnels de la santé animal sous la surveillance des équipes de soigneurs
Ce sont ces contraintes réglementaires et l’amour des soigneurs pour leur métier qui assurent le bien-être des animaux au quotidien.
Aucuns animaux ni plantes ne sera « déraciné » dans le cadre de la création de Tropicalia
Aucun oiseau à Tropicalia n’aura les ailes coupées et il n’en a jamais été question. Cette « rumeur » provient d’une interprétation erronée au sujet d’un listing des méthodes existantes pour la limitation de la dispersion des oiseaux. Cette méthode n’ayant jamais été validée par les porteurs de projets. Il s’agit d’une interprétation maladroite.
Quand le bon sens reprend sa place, quel serait l’intérêt d’empêcher un oiseau de voler dans un volume aussi important que Tropicalia alors que de simples grilles sur les espaces de ventilation suffisent pour empêcher tout risque d’évasion ? Sur les réseaux, une association « experte » en ornithologie a délibérément fait croire que des colibris seraient éjointés (=ailes coupées). Comment peut-on imaginer un colibri incapable de voler et survivre plus de quelques heures ?
C’est une méconnaissance du projet dans son positionnement et de sa topographie qui pousse à croire qu’il y aura un impact visuel depuis les fenêtres des personnes hospitalisées. Le projet est distant de ces fenêtres entre 500 et 600 mètres (à ne pas confondre avec le bâtiment administratif), de plus l’hôpital domine en altimétrie sur la ZAC du Champ de Gretz.
L’intégration paysagère dans le dossier du permis de construire au niveau du rond-point de la RD303 en atteste parfaitement. Concernant la vue depuis les chambres, il est important de noter que la distance avec le front de mer est d’environ 7 km et ne permet pas d’apercevoir le littoral non plus.
Les photomontages indiquent l’absence totale d’impact paysager depuis le littoral (distant de plus de 7 km) et récemment validé par le retour de la MRAE sur le dossier du permis modificatif.
Le rôle de perturbateur du dôme avec la lune s’apparente à une allégation fantasque sans aucune preuve scientifique à l’appui. C’est l’éclairage urbain la nuit qui génère un véritable impact sur la vie des animaux nocturnes.
